Peut-on louer son appartement sans être à la merci de ses locataires ? Quel système de location est le plus intéressant financièrement ? Tous les propriétaires d’un bien à louer se posent ces questions au moment de choisir entre location nue et location meublée. Quelques réponses en faveur du meublé, dans un paysage locatif bouleversé par l’émergence des plateformes comme AirBnB.
La location meublée rapporte davantage
En faisant le choix de la location meublée, l’investisseur peut espérer un loyer au m² supérieur à la location nue. Louer meublé permet en effet de signer un contrat non soumis à la loi ALUR et donne ainsi la liberté de choisir le montant de son loyer. Une mesure non négligeable à Paris par exemple, où les loyers de biens en location nue sont encadrés.
Des avantages fiscaux viennent renforcer cette rentabilité supérieure des biens immobiliers meublés. En effet, pour ce type de location, le propriétaire peut déduire de ses impôts toutes les dépenses liées à l’activité locative mais aussi le montant des intérêts, si un emprunt a été contracté pour le financement du bien. Cet amortissement du bien, via le régime fiscal BIC, n’est pas possible pour les appartements anciens en location nue.
La location meublée équilibre la relation entre propriétaire et locataire
Non soumis à la loi ALUR, le propriétaire d’un bien en location meublée bénéficie de certaines garanties juridiques : il peut par exemple demander à son locataire une caution de 2 mois de loyer (au lieu d’un mois), ou avoir un droit de visite de l’appartement à échéances définies, pour vérifier que celui-ci reste en bon état.
Même si, sur une durée inférieure à 4 mois par, la location meublée se rapproche du système de location courte sur AirBnB, elle apporte davantage de garanties que les plateformes numériques, notamment en raison de la présence d’un intermédiaire professionnel. Celui-ci rassure à la fois le propriétaire et le locataire, et assure la qualité d’une relation équilibrée entre les deux.
